Nos réflexions sur les résultats de la campagne électorale et nos projets pour l'avenir
Volt Luxembourg reconnaît que nos résultats locaux aux élections européennes auraient pu être meilleurs, mais nous restons optimistes et fiers de nos réalisations. Nous remercions chaleureusement tous·tes celleux qui croient au projet Volt. Leur soutien et leur foi en notre vision nous poussent à aller de l'avant.
Volt remporte cinq sièges au Parlement européen
Témoignant de notre attrait paneuropéen, Volt a obtenu un total de 5 sièges au Parlement européen, remportant 2 sièges aux Pays-Bas et 3 sièges en Allemagne. Dans ces deux pays, nos résultats nous ont permis de remporter un dernier siège devant les partis d'extrême-droite, réaffirmant ainsi notre succès dans la défense d'une démocratie inclusive plutôt que d'une politique de division.
Dans 15 pays, plus de 1,4 million de citoyen·nes européen·nes ont voté pour la vision Volt. Nous sommes très fiers de ce mandat qui représente un appel retentissant à la réforme et au renouveau au cœur du projet européen.
Les eurodéputé·es Volt nouvellement élus sont
Damian Boeselager (Allemagne)
Anna Strolenberg (Pays-Bas)
Kai Tegethoff (Allemagne)
Reinier van Lanschot (Pays-Bas)
Nela Riehl (Allemagne)
Ces cinq représentants collaboreront sans relâche au sein du Parlement européen, promouvant la vision de Volt pour une Europe plus forte, plus intégrée et véritablement démocratique, qui s'attaque à des défis tels que le changement climatique, le renouveau économique et la sécurité par le biais de politiques unifiées et fondées sur des preuves.
Volt n'est pas un parti national, mais un parti européen. Nous n'avons pas de sièges néerlandais ou allemands. Nous avons des sièges européens au Parlement européen. Damian, Anna, Reinier, Nela et Kai représentent tous·tes les membres de Volt Europa.
Réflexion sur la campagne luxembourgeoise
La politique avant les gens
Chez Volt, nous croyons fondamentalement qu'une bonne gouvernance consiste à donner la priorité à la politique plutôt qu'aux personnalités individuelles. Bien que cette approche puisse être peu conventionnelle au Luxembourg, elle sous-tend nos valeurs fondamentales de prise de décision rationnelle et orientée vers les solutions, dans l'intérêt de tous les Européens.
Le vote par correspondance
Un défi important que nous avons identifié au cours de cette campagne est le calendrier du vote par correspondance au Luxembourg. De nombreux·ses électeur·rices ont voté avant le pic des activités de la campagne, ce qui suggère la nécessité de réévaluer le calendrier de la campagne pour s'assurer que les électeur·rices ont accès à des informations complètes avant de prendre leur décision.
Exclusion de l'électorat non luxembourgeois
Il est inquiétant de constater que la marginalisation de l'électorat non luxembourgeois se poursuit. Ce problème, mis en évidence dans notre plainte auprès d'Alia, souligne la nécessité de revoir la manière dont l'information parvient à ces électeur·rices, afin de garantir que tous·tes les résident·es puissent participer au processus électoral en toute connaissance des informations pertinentes. Si tel n'est pas le cas, les médias de service public devraient être dotés des moyens nécessaires pour exercer leur devoir d'information à l'égard de l'ensemble de la population et pas seulement à l'égard des citoyens maîtrisant le luxembourgeois.
Il en va de même pour les débats diffusés sur Chamber.tv.
Nous continuerons à plaider en faveur de réformes qui donnent l'information et la parole à tous·tes les résident·es, et pas seulement aux ressortissant·es luxembourgeois·es.
Renforcer la réglementation des campagnes électorales
Une réglementation stricte des activités de campagne est nécessaire, en particulier sur les médias sociaux. Renforcer le mandat de l'Alia pour réguler ces activités est crucial pour maintenir des élections justes et transparentes. L'Alia doit disposer d'une capacité d'intervention constante pendant la campagne. Nous attendons toujours une réponse à notre plainte, et sa pertinence diminue au fur et à mesure que le temps passe après les élections. En conséquence, les citoyen·nes anglophones et francophones n'ont pas eu accès à des informations pertinentes sur la campagne électorale.